Issam
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Je suis tétraplégique, et voilà ce qui m’est arrivé:
Objet: TR : Courrier rupture contrat Vitalliance
à Grenoble le Mercredi 10 Janvier 2024,
Bonjour société Vitalliance,
Ce courrier en guise de rupture conventionnelle de contrat pour faute.
En effet, je vais revenir, point par point pour les différents problèmes que j’ai rencontré avec vous depuis mon retour à domicile le 28 novembre 2023.
Le premier soir, deux auxiliaires de vie viennent à mon domicile pour me coucher, le premier transfert se passe mal avec une chute en avant, et retenue in extremis par Julienne, qui était là en binôme, pour être formé par sa collègue, ce qui entraîne l’arrachage du Pénilex, donc, une fuite d’urine dans toute la pièce, ensuite la mise au lit et la mauvaise mise en place du nouveau Pénilex, ce qui entraîne une fuite d’urine, toute la nuit dans mon lit, sur le sol, en me mettant dans une situation d’inconfort,avec une prise en charge tardive, le lendemain matin.
Ensuite, les retards et le non-respect des différents horaires de levée répétitif, de la part, de vos auxiliaire de vie, faisant en sortes la prise des médicaments très rapprochée du matin et du midi. Les nombreux planning que vous m’avez fait parvenir qui sont archivés avec des plages horaires, indiquant en recherche d’intervenant, en avançant au jour le jour, pour savoir si une personne allait s’occuper de moi, ce qui a entraîné chez moi, une détresse émotionnelle, le désarroi et la colère de ma maman, qui est passé vous voir à l’agence et par conversation téléphonique, exprimant sont mécontentement, sur ma prise en charge.
Les transferts hasardeux avec le lève personne, ayant entraîné plusieurs fois des chutes, de mauvaise mise en place sur le fauteuil douche ou le fauteuil électrique.
L’incident avec un auxiliaire de vie, qui a endommagé ma table de chevet au coucher, sans compter le nombre de fois, la mauvaise mise en place ou la non mise en place de mon système pour pouvoir boire la nuit.
L’intervention d’une auxiliaire de vie, avec le Covid, sans utilisation de masque, où le respect des règles d’hygiène, on se lavant les mains avec le gel hydroalcoolique, de ce fait, j’ai eu le COVID à mon tour grâce à cette personne, en étant tétraplégique, cela aurait pu causer de graves conséquences pour ma santé.
Le lundi 1er janvier, l’intervention du soir, votre auxiliaire de vie a fait un malaise chez moi nécessitant que j’appelle les pompiers en urgence, nous avons appelé la plate-forme d’astreinte, afin qu’il trouve une solution pour pouvoir me coucher, comme seule réponse de leur part, qu’il n’avait personne qui répondait au téléphone, pour pouvoir me coucher, qu’il aurait fallu que je passe la nuit sur mon fauteuil électrique. bien sûr, a dû se déplacer en urgence, pour assister les pompiers et après une heure d’attente, a fait de son mieux pour me coucher.
Votre intervenant, un soir, m’a couché avec ma blouse de nuit refermée au niveau du corps, ce qui a entraîné, à cause d’un des boutons pression, le début d’un escarre, qui sait aujourd’hui propager sur toute la partie du sacrum et de la fesse, le soir du 1er janvier, ma sœur a constaté cette escarre.Je me retrouve alité la moitié de la journée, et en robe de nuit, en attendant, la guérison de celui-ci. Avec le protocole et la mise en place d’un matelas à air et de soins infirmiers supplémentaires.
Tous ces problèmes qui me sont arrivés en plus d’un mois de prise en charge par vos services, font que je souhaite mettre un terme à notre contrat pour faute lourde, pour maltraitance, défaut d’assurer un service continu à mon encontre, et non respect de vos obligations.
Ayant fait part, à la Mdph de tous ces problèmes, il me conseille de changer de prestataire, aujourd’hui mes recherches ont abouti, pour une prise en charge rapide et le transfert de mes heures chez eux.
Aujourd’hui, nous avons le délai de rupture de contrat, à voir ensemble, afin que les deux parties ne soient pas lésées.
Pour faire valoir ce que de droit. Cordialement