HAD AuraSanté - Cébazat

Christine S.

Bonjour
Ci-joint mail que j’avais envoyé sans suite...je tiens quand même à apporter ce témoignage important ici :
’’Madame, (infirmière HAD)
Je pense vous avoir rencontrée lors d’un rendez-vous fin décembre 2023 en présence de mon époux et l’oncologue du CHU Estaing.
En fin de vie, mon mari a pu bénéficier des soins palliatifs HAD et d’après ses directives anticipées il n’était pas question d’acharnement thérapeutique et la sédation le moment venu, d’après vos dires ce jour là, serait la solution.
La dernière semaine à la maison, son état s’est considérablement dégradé.
Il a été hospitalisé au CHU Estaing suite à une chute dans la nuit, dans le service digestif.
Il n’en pouvait plus de cette déchéance et il m’a suppliée de demander enfin cette sédation. Ce que j’ai fait auprès de l’oncologue croisé dans le couloir qui m’a informée que vous passiez au CHU, à ma grande surprise puisque vous n’avez jamais rendu visite à mon époux et quand je vous ai contacté vous avez jugé qu’il était dans un état confortable, sans l’avoir vu ! Il ne pouvait plus marcher, ni manger ni boire, des difficultés pour parler et respirer, incontinent, devenu dépendant. Nous n’avons visiblement pas la même définition du mot confort. La sédation est un droit que vous n’avez pas respecté et mon mari aurait dû décéder dignement. Il est resté au CHU à peine une semaine et il est parti pas comme il l’avait signalé, malgré son accord.
Je trouve indécent voire inhumain ce comportement face à un patient qui demandait juste de mettre fin à ses souffrances puisque la loi le permet.
C’était trop demandé !
Un peu de compassion svp pour ceux qui restent. Son épouse’’

Laetitia B.

Le personnel est très aimable et facilement joignable, ce qui est idéal pour le maintien à domicile dans le cadre de pathologies simples et peu douloureuses. Cependant lorsque la situation du patient se dégrade et que des douleurs importantes apparaissent, la prise en charge n'est pas adaptée. Les délais pour ajuster les traitements sont beaucoup trop longs : un exemple marquant est la visite du médecin généraliste le lundi après un Week-end de douleur préconisant de la morphine, suivie d'un retour seulement le jeudi, où le médecin de l'HAD décide de ne pas prescrire le traitement. Pendant ce temps, le patient souffre énormément. Une prescription de morphine pour le week-end, à très faible dose, n'a pas suffi à calmer une douleur insupportable. Dans le cas d'un patient en phase terminale d'un cancer des poumons, la prise en charge de la douleur a été inadéquate : traitement par Acupan, puis une dose insuffisante de morphine sur les 2 derniers jours à la maison, laissant le patient endurer une fin de vie de 10 jours marquée par une souffrance insupportable. Ce n'est qu'à son admission à l'hôpital qu'il a enfin pu être soulagé pour son dernier jour de vie et pris en charge. Je ne referai jamais de l'HAD pour toute fin de vie douloureuse, nous avons vécu un cauchemar !

R R.

Vraiment très moyen, une organisation plus que bancale, des décisions prises sans le consentement des patients, des fois des soins plus que limite et des mises en dangers qui auraient pu être évitées !

Nina H.

Un accompagnement remarquable
Un personnel très compétant avec énormément d’empathie.
A l’écoute du patient et de ses aidants.
Merci à tous pour votre bienveillance !

Bernard C.